Les outils de communications modernes et les réseaux sociaux

Il y a plusieurs niveaux de communications pour échanger des propos :

- face à face c'est ce qu'il y a de mieux car on peut interpréter les expressions des visages et le cas échéant rectifier le propos immédiatement

- la messagerie instantanée, qui est un substitut intéressant 

- le téléphone : le ton est un élément par défaut qui autorise aussi les mises au point de façon réactive

- contrairement aux 3 moyens précédents, la messagerie écrite limite les paramètres de communication (on est privé de l'ouïe et de la vue).

De façon générale, on  ne peut avoir que peu de réactivité et ce moyen par contre favorise les interprétations (on crée nos images).

Un terme mal interprété, un mot utilisé mal t-à propos sont difficiles à rectifier et impossibles à effacer.

Et une fois que le mal est fait il est très difficile de revenir en arrière (comme on dit "les paroles s'envolent et les écrits restent", même si des fois on aimerait bien que tout puisse disparaître et n'aie jamais eu lieu).

Dans un échange de mails (ou dans une boite de dialogues), quand on détecte une embrouille possible et que l'on ne remet pas tout à plat rapidement, parfois les incompréhensions peuvent très vite générer des dérapages, surtout si l'on écrit de la même façon que l'on parle c'est à dire spontanément (sans faire de brouillon).

Les outils "modernes" de communications ont leurs limites et n'ont pas toujours que des avantages.

De temps en temps on leur découvre certains petits travers, surtout quand ils se substituent aux vrais échanges physiques et finissent par nous envahir au quotidien, presqu'à notre insu !

Exemple : j'ai déjà vu une fille quittant sa copine, LUI DIRE "bisou" en descendant du métro (alors qu'elle aurait surement préféré le bisou sur sa joue !)

Beaucoup d'échanges deviennent donc virtuels même quand on peut jouir encore de nos 5 sens.

Lorsqu'on échange des propos, des idées, des connaissances, etc. avec de très nombreux interlocuteurs (comme sur les forums), il est statistiquement logique que de temps en temps on ne soit pas en phase. Chacun ayant des sensibilités différentes, il ne faut ni se formaliser ni se faire des nœuds aux cheveux.

Sur un groupe traitant essentiellement de sujets techniques il est sans doute préférable d'être pragmatique.